Ne pas favoriser le développement du moustique-tigre
- commune de Tallende
- 8 juil.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 6 oct.
La présence de moustique-tigre augmente avec les fortes chaleurs et la présence d'eau stagnante. Chaque année, le pic d’effectifs (et de ses nuisances) est observé en août et en septembre. Pour s'en prémunir, il est essentiel d'appliquer les bons gestes et de rester vigilant pendant toute la période estivale.
Comment lutter contre les eaux stagnantes sous les terrasses sur plots ?

Le moustique-tigre est une espèce qui se développe uniquement en zones urbaines et péri-urbaines dans les contenants de petit à moyen volume pouvant conserver de l’eau stagnante.
Ces zones de développement du moustique tigre sont appelées gîtes larvaires. Ils peuvent être répartis en deux catégories :
les gites larvaires liés à notre mode de vie : coupelles sous les pots de fleurs, récupérateurs d’eau, ainsi que tout objet de petit ou moyen volume pouvant retenir de l’eau,
les gites larvaires structurels : regards d’eau pluviales, coffrets techniques, terrasses sur plots.
Concernant les terrasses sur plots, la rétention d’eau se situe, à l’abri des regards, sous les dalles des terrasses ou balcons. Cette rétention d’eau peut être occasionnée par l’absence ou l’obstruction de l’exutoire de la structure. Mais le plus fréquemment une mauvaise inclinaison ou une pente insuffisante sont en cause, ce qui entraine donc la formation de points d’eau stagnante sur certaines zones de la terrasse voire même sous l’ensemble de la surface.
Afin de sécuriser efficacement ce type d’ouvrage, il faut d’abord identifier les zones sur lesquelles l’eau stagnante est présente. Cela permettra ensuite de choisir la méthode la plus adaptée.
Plusieurs principes de sécurisation ont été développés :
corriger la pente d’évacuation (ex : panneau isolant),
évacuer les eaux stagnantes (ex : mèches drainantes),
empêcher la formation de flaques d’eau stagnantes (ex : plaque alvéolée, panneau isolant, lit de gravier ou de sable…).



