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9. Composter ses déchets pour un sol vivant.

Lorsque l'on possède un jardin, la solution économique et écologique est le compostage à domicile : les feuilles mortes, la tonte du gazon, les branches et autres résidus de la taille des haies... si possible broyés et additionnés de déchets organiques issus de la cuisine, permettent de produire soi-même un compost de qualité.

Le recyclage des déchets organiques dans un jardin ne se distingue du recyclage naturel que parce que les déchets sont mis en tas. Ces déchets sont digérés par des espèces animales et transformés par des bactéries et champignons microscopiques avant de devenir le compost riche et grumeleux idéal pour amender le sol d’un potager.​ Les organismes décomposeurs ont besoin d’eau, d’air et de chaleur. Il faut donc veiller à ce que votre compost soit humide, mais pas mouillé. L’idéal est d’aérer le compost régulièrement par brassage environ une fois par mois, pas trop souvent car le cœur du compost doit rester chaud afin de favoriser les bactéries aérobies qui le font fermenter.​ Installez votre compost de préférence à l’ombre et à l’abri des vents froids. La qualité du compost fini dépend de la richesse des déchets que vous y entasserez. Plus ils seront variés, plus les micro-organismes seront efficaces. Dans la mesure du possible, les déchets animaux, les viandes et poissons avariés, les plantes malades ou montées en graines et les produits laitiers sont à éviter. Cela permet d’obtenir, au bout de 6 à 8 mois, un terreau riche en matières nutritives.​ Le compost s’utilise dans les plantations gourmandes (potager, arbres fruitiers, certains arbustes dans les haies, dans les massifs,…). A la plantation des arbres et arbustes, une bonne poignée de compost mélangée à la terre du jardin suffit généralement. Au potager, dans les plates-bandes et les massifs, épandez une couche de compost bien mûr en surface, sans l’incorporer dans le sol (éventuellement après un léger griffage).

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