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Pour mieux respirer, ne brûlez pas vos déchets verts

La combustion à l'air libre de végétaux est une activité fortement émettrice de polluants : particules, hydrocarbures polycycliques, dioxines et furanes.


En effet, outre la gêne pour le voisinage et les risques d'incendie qu'elle engendre, cette activité contribue à la dégradation de la qualité de l'air et génère des conséquences sanitaires pouvant s'avérer graves, avec une sensibilité accrue dans les zones urbaines et périurbaines mais aussi dans les vallées de montagne et en période de pics de pollution.


Celle-ci est d'autant plus importante que la combustion à l'air libre des déchets verts est peu performante et pollue d'autant plus que les végétaux sont humides.


D'après une étude récente de Santé publique France, la pollution de l'air d'origine anthropique est responsable en France d'une perte d'espérance de vie en moyenne estimée à 9 mois et de 48 000 décès prématurés par an. Les coûts pour la collectivité nationale s'élèvent à plus de 100 milliards d'euros par an.


Aussi, un courrier préfectoral du 15 novembre 2018 interdit dorénavant le brûlage à l'air libre des déchets dits verts. Le non-respect de cette réglementation expose le contrevenant à une amende de 3ème classe pouvant s'élever jusqu'à 450 euros.


Toutefois, les déchets verts agricoles ne sont pas concernés par la réglementation : dans certains cas spécifiques, des dérogations peuvent être accordées que par le niveau préfectoral pour autoriser le brûlage de ces déchets verts agricoles pour des raisons notamment sanitaires.


Pour les particuliers, quelles pratiques adopter ? D’autres solutions que le brûlage sont possibles : le compostage, le broyage ou le dépôt en déchetterie sont préconisés.

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